Les films en un plan long dans l'art contemporain : Mark Lewis, Ulla von Brandenburg et David Claerbout, une expérience subjective du temps
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À propos
L'expérience filmique n'est plus propre à la salle de cinéma. Aujourd'hui, il n'est pas rare de trouver des projections de films dans des galeries et dans des musées. Grâce à l'appropriation, par des artistes, de la technique et du mode de production cinématographique, les images produites habituellement par l’industrie du 7ème art se retrouvent dans des films d'artiste. Les codes conventionnels de la narration filmique sont ainsi utilisés dans des travaux d’artistes contemporains. Certains artistes visent à re-contextualiser le cinéma et réussissent à créer une expérience cinématographique sans s'inscrire dans la salle de cinéma, en inventant de nouveaux dispositifs.
En observant des créations filmiques de l'art contemporain, nous avons pu constater une tendance à l’absence de montage. C'est-à-dire que certains artistes insistent sur la continuité spatio-temporelle du plan en opérant une prise de vue sans interruption tout au long du film. Nous sommes intéressés par cette forme sans hiatus qui renforce l'expérience de la durée. Trois artistes contemporains, Mark Lewis, Ulla von Brandenburg et David Claerbout ont particulièrement attiré notre attention.
Nous avons choisi les films de ces artistes qui ont les caractéristiques communes suivantes : film d'un seul plan long, projeté dans une salle d'exposition, quelle que soit la variation de l'écran (unique ou écrans multiples), possédant la présence importante d'un ou de plusieurs mouvements de caméra, notamment de travelling, et diffusé en boucle. Faute de terme désignant le type de films de notre corpus, nous proposons de les appeler « film en un plan long ».
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