Se faire justice sans la justice : abolitionnisme pénal et construction du sentiment de justice des victimes de violences sexuelles
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Mémoires de Master RechercheCiter ce document
À propos
Depuis le déclenchement du mouvement #MeToo en 2017, la société semble découvrir l’ampleur des violences sexuelles, bien que très nombreuses soient les chercheureuses et militant.e.s ayant documenté et écrit sur le sujet. À titre définitoire, les violences sexuelles sont des gestes à caractère sexuel, avec ou sans contacts physiques, perpétrés par un individu sans le consentement de la personne visée. Le traitement judiciaire de ces violences est pour le moins lacunaire et ce travail cherchera premièrement à démontrer l’inadaptation du système pénal au traitement des violences sexuelles, en s’appuyant sur les conclusions de l’abolitionnisme pénal et les considérations des victimes avec qui je me suis entretenue.
J'ai choisi de m’intéresser particulièrement au sentiment de justice des victimes de violences sexuelles, ayant remarqué dans mes précédents travaux sur ce thème que leur place est rarement centrale dans le processus judiciaire. On parle beaucoup au nom des victimes, pour elles, d’elles, mais on on leur laisse trop peu la parole, c'est pour cela que j’ai choisi de le faire ici et de proposer une réflexion construite tant avec les entretiens que j’ai réalisé qu’avec le travail scientifique de chercheureuses travaillant sur le sujet.
Ce travail de mémoire propose une réflexion globale sur le système de justice pénale et rétributive, son incapacité structurelle à s’attaquer aux violences sexuelles, comment les victimes considèrent le sentiment de justice et quelles conclusions peut-on en tirer la conception d’un nouveau modèle de justice plus vertueux et surtout, efficace.
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