De la métaphore paternelle aux noms du père

À propos

Ce mémoire de recherche, De la métaphore paternelle aux noms du père, fait un parcours dans la théorie de Jacques Lacan à propos du concept du Nom-du-Père. Ce chemin a été établi à partir de lectures psychanalytiques sur le déclin de la fonction paternelle dans lemonde contemporain. La première clinique lacanienne est fondée sur la primauté du symbolique et de la fonction du signifiant du Nom-du-Père comme le garant de la complétude du grand Autre. La distinction des structures psychiques est faite à partir de la présence ou de l’absence – forclusion – de ce signifiant : névrose et psychose respectivement.

Au cours de ses développements, Lacan prend la direction qui vise à destituer la place donnée à la figure du père dans la psychanalyse, jusqu’à axiomatiser la pluralisation des noms du père. Le deuxième moment de sa clinique rend compte de l’inexistence de l’Autre, de la théorie des discours comme ce qui fait lien social et du nouage topologique entre les trois registres. À partir de la clinique borroméenne, le sinthome devient le responsable pour ce nouage. Le Nom-du-Père est un sinthome, une façon de tenir le nœud ensemble, mais il n’est plus la seule. Ainsi, la direction de la pratique proposée par Lacan est faite aux lumières des modifications sociales qui démontrent la montée du capitalisme et des différentes manifestations psychiques au détriment du déclin des idéaux sociaux. D’autres solutions peuvent être construites pour faire tenir le nœud, comme l’écriture pour James Joyce.