Aux marges de la ville, les populations déplacées par la force

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Geoffroy, Agnès de, “Aux marges de la ville, les populations déplacées par la force,” Bibliothèque numérique Paris 8, consulté le 25 avril 2024, https://octaviana.fr/document/152360883.

À propos

Les personnes déplacées par la force ou déplacées de l'intérieur (Internally Displaced Persons, IDPs) sont des personnes qui ont "été forcées ou contraintes à fuir ou à quitter leur foyer ou leur lieu de résidence habituel, notamment en raison d'un conflit armé, de situations de violence généralisée, de violations des droits de l'homme ou de catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme ou pour en éviter les effets, et qui n'ont pas franchi les frontières internationalement reconnues d'un État", selon les termes de l'Organisation des Nations Unies. Bien que l'Etat soit théoriquement le premier et le dernier responsable vis-à-vis de ses populations, l'intérêt de la communauté internationale n'a cessé de croître ces vingt dernières années à leur égard, élaborant un système de réponse humanitaire de plus en plus sophistiqué. L'étude comparée des cas de Khartoum et de Bogotá permet d'étudier dans un premier temps les problèmes et les questions posés par l'installation massive de déplacés en ville, et dans un deuxième temps, les enjeux qui se nouent autour de ces populations, les acteurs qui interviennent et les stratégies qu'ils adoptent. Si à Bogotá, les politiques et le système d'aide mis en place sont fondamentalement structurés autour du rétablissement des droits de l'homme, adoptant une approche sociale et individuelle, à Khartoum la réponse politique est profondément sécuritaire et spatiale. Quoi qu'il en soit, dans les deux situations, les déplacés représentent un fort enjeu de conflictualité et de tensions entre les différents types d'acteurs engagés, qu'ils soient politiques ou humanitaires.

People forcibly displaced or internally displaced (Internally Displaced Persons, IDPs) are persons "who have been forced or obliged to flee or to leave their homes or places of habitual residence, in particular as a result of or in order to avoid the effects of armed conflict, situations of generalized violence, violations of human rights or natural or human-made disasters, and who have not crossed an internationally recognized State border", according to the United Nations. While the State is theoretically the first and the last responsible for those populations, the interest of the international community towards them has continuously grown during the last twenty years and an increasingly sophisticated humanitarian response system was elaborated. A comparative study between the situations in Khartoum and Bogotá analyses the problems and questions raised by the massive settlement of IDPs into urban areas, as well as the issues that form around these populations, the intervening actors and the strategies they adopt. If, in Bogotá, the policies and the aid system are deeply rooted in and structured by the restitution of human rights, adopting a social and individual approach, in Khartoum, the political response is intrinsically a security and spatial one. However that may be, in both situations, IDPs represent a strongly conflictive and tense issue between the different types of committed actors, whether they are political or humanitarian.

Sujets

Transferts de population Transferts de population -- Urbanisation Marginalité Aide humanitaire Réfugiés

Auteur

Geoffroy, Agnès de

Collaborateur

Prévôt Schapira, Marie-France (sous la direction de)

Source

Paris 8, BU - Saint-Denis, Magasin 2, TH2743

Date

2009

Identifiant

152360883

N° national de thèse

2009PA083119

Droits d'accès

Accessible à tous

Conditions d'utilisation

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Discipline (Thèse)

Géopolitique

Domaine (Dewey)

320 Science politique : l’Etat et le gouvernement
910 Géographie générale. Voyages